Pratiquer l’équilibre, honorer les cycles

Cet article est issu de mon travail de projet réalisé dans le cadre de l’obtention du diplôme d’enseignante de yoga de l’association professionnelle Yoga Suisse. Ce travail explore la question suivante : « De quelle manière le yoga, à travers ses différents systèmes, anciens et modernes, se propose-t-il comme un moyen d’union au divin ? ». La version complète est disponible ici.

Nous rions souvent avec un ami du fait que nos conversations se terminent toujours par un accord commun : « C’est une question d’équilibre ». Cette sagesse éprouvée – bien que pas toujours mise en pratique – semble contenir une vérité profonde. Serait-ce la voie de la félicité ? Ni trop, ni pas assez, ni un seul, ni tous, ni pour, ni contre. Faire de tout et de rien, et tout sera fait. Le yoga nous inspire cette harmonie : il rassemble le corps et l’esprit, assimile l’immobilité et le mouvement, allie l’intensité au lâcher-prise. Il s’imprègne de la naissance et de la mort, se réjouit de la complémentarité et se libère de tout concept de division.

De nombreuses sagesses anciennes s’accordent à le dire : il n’y a pas de chemin tracé vers l’éveil. Il faut traverser les petites et les grandes vagues, attendre la marée haute et chérir la basse, nager dans le courant et s’allonger au fond de l’océan ; jusqu’à ce que nous reconnaissions la nature changeante de l’eau, et que nous ne voulions pas qu’il en soit autrement.